L'armée syrienne, aidée par celles de la République islamique d'Iran et de la Russie, vise les missiles de son ennemi juré.
11 jours, à compter du 21 juillet, l'entité sioniste ferme le ciel du Golan occupé jusqu'au 2 août. Et pour cause: littéralement sous le choc, Israël, qui voit depuis son raid royalement raté du lundi soir contre le sud de Damas, un "tout nouveau paramètre" apparaître sur le champ de bataille syrien (paramètre parfaitement inconnu des services de renseignement de Tsahal et qui a fait que ses missiles ont explosé en plein ciel du Golan occupé, quitte même à laisser leurs débris pleuvoir sur les militaires israéliens) cherche à se saisir.
C'est un concours de circonstances qui lui échappe et surpasse ses capacités. Les dizaines de missiles de croisière supersoniques que l'état-major de l'armée israélienne a lancés depuis Majdal al-Shams sur l'aéroport de Damas, visaient, selon des sources militaires russes, à "pulvériser" des convois militaires iraniens fraîchement arrivés sur les lieux et contenant, toujours selon ces mêmes sources, "des pièces du Bavar 373", cette batterie de missiles sol-air made in Iran, qui s'est juré de ne laisser échapper aucun F-16, ni F-15 encore moins des F-35, s'ils s'approcheraient du ciel syrien.
Or une grosse partie de ces missiles "ultra performants" a été pulvérisée non seulement dans le ciel du Golan occupé et au-dessus du QG de l'armée israélienne mais encore ce même QG a vu les engins syriens se diriger dangereusement vers le nord d’Israël. La question? La Syrie et ses alliés de la Résistance s'apprêtent-ils à frapper Israël ?
Pour Israël, c'est désormais plus qu'une certitude surtout que dans un tweet daté du 21 juillet et repris par la chaîne israélienne Kan, le Hezbollah confirme la mort en martyr de l’un de ses membres lors du raid israélien, ce qui selon le journaliste de la chaîne Roi Qais "changerait définitivement la donne", le Hezbollah ayant annoncé à des dizaines de reprises riposter à la mort de ses soldats en Syrie.
Le martyr s'appelle Ali Kamel Mohsen Jawad et l'annonce de sa mort a poussé "l'appareil de sécurité" du régime israélien à élever aussitôt son niveau d’alerte sur ses frontières terrestres et aériennes au front nord.
Car vu la réponse de cette nouvelle DCA syrienne made in Iran qui intercepte les missiles israéliens avant même qu'ils aient l'occasion de pénétrer le ciel syrien, il se peut parfaitement qu'une frappe au missile anti-Israël se conjugue à une opération commando du Hezbollah en Galilée, comme ce fut le cas en août 2019, soit il y a un an jour pour jour.
A l'époque, une attaque au drone israélienne en Syrie puis une sortie à Zahiya au sud du Liban avaient coûté la vie à Hassan Zbib et Yasser Daher, deux combattants de la Résistance libanaise qui a riposté par une spectaculaire opération commando en plein nord des territoires occupés et visant le dimanche 1er septembre 2019, un véhicule militaire de l'armée israélienne dans le secteur d'Avivim, avec son cortège de "morts et blessés" évidemment occulté, côté sioniste.
Le 21 juillet, Israël a officiellement fait passer sa guerre contre la Résistance à une étape supérieure, parfaitement inconscient que le pacte stratégique Syrie/Iran a définitivement changé la donne : et dire que le Khordad-3 n'est qu'une toute petite partie de la méga surprise que la Résistance a préparée pour Israël. La nature de la riposte de la défense aérienne syrienne ne correspond plus aux données du renseignement militaire sioniste, puis qu'il s'agit d'une toute nouvelle architecture que la collecte du signal et le renseignement humain n’ont pu signaler à l’avance.
Cela signifie que les cartes sont rebattues. Mardi, le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations unies, Bachar al-Jaafari, a réaffirmé que le Golan syrien occupé fait partie intégrante du territoire syrien et que son retour sur la ligne du 4 juin 1967, par tous les moyens garantis par le droit international, restera une priorité pour la politique syrienne. Et ce n'est pas un rappel dans l'air.
« Les usurpateurs israéliens continuent d'occuper les terres arabes, y compris le Golan syrien, depuis cinquante ans, au mépris flagrant des dispositions de la Charte des Nations unies, droits internationaux et des centaines de résolutions adoptées par l'ONU. Le soutien de l’actuelle administration américaine à Israël et à ses plans expansionnistes a atteint un niveau sans précédent. IL est temps que cela s'arrête », a dit al-Jaafari
La Russie et son accord aérien avec Israël ? Interviewé par la chaîne iranienne arabophone Al-Alam, Hadi Faqhi, diplomate iranien, a révélé récemment qu'en 2015, à Moscou, le général Qassem Soleimani, alors commandant en chef de la Force Qods, s’était mis d’accord avec la Russie sur deux lignes rouges à respecter si la guerre de libération du Golan commençait: « Moscou a demandé au général Soleimani que l’Iran s’engage à ne jamais demander de l’aide à la Russie lors de confrontation avec Israël ».
« L’Iran a accepté, a déclaré le diplomate, à condition que la Russie ne s’ingère pas dans la confrontation entre l’Iran et la Syrie contre l’entité d’occupation, ni par air ni par terre ».
C'est visiblement le cas. Surtout que ce mardi à Moscou, Zarif a remis une importante lettre de Hassan Rohani au président russe Vladimir Poutine pour proroger "l'accord stratégique Moscou-Téhéran" signé sous l'ère de l'ex-président Mohammad Khatami.
C'est un concours de circonstances qui lui échappe et surpasse ses capacités. Les dizaines de missiles de croisière supersoniques que l'état-major de l'armée israélienne a lancés depuis Majdal al-Shams sur l'aéroport de Damas, visaient, selon des sources militaires russes, à "pulvériser" des convois militaires iraniens fraîchement arrivés sur les lieux et contenant, toujours selon ces mêmes sources, "des pièces du Bavar 373", cette batterie de missiles sol-air made in Iran, qui s'est juré de ne laisser échapper aucun F-16, ni F-15 encore moins des F-35, s'ils s'approcheraient du ciel syrien.
Or une grosse partie de ces missiles "ultra performants" a été pulvérisée non seulement dans le ciel du Golan occupé et au-dessus du QG de l'armée israélienne mais encore ce même QG a vu les engins syriens se diriger dangereusement vers le nord d’Israël. La question? La Syrie et ses alliés de la Résistance s'apprêtent-ils à frapper Israël ?
Pour Israël, c'est désormais plus qu'une certitude surtout que dans un tweet daté du 21 juillet et repris par la chaîne israélienne Kan, le Hezbollah confirme la mort en martyr de l’un de ses membres lors du raid israélien, ce qui selon le journaliste de la chaîne Roi Qais "changerait définitivement la donne", le Hezbollah ayant annoncé à des dizaines de reprises riposter à la mort de ses soldats en Syrie.
Le martyr s'appelle Ali Kamel Mohsen Jawad et l'annonce de sa mort a poussé "l'appareil de sécurité" du régime israélien à élever aussitôt son niveau d’alerte sur ses frontières terrestres et aériennes au front nord.
Car vu la réponse de cette nouvelle DCA syrienne made in Iran qui intercepte les missiles israéliens avant même qu'ils aient l'occasion de pénétrer le ciel syrien, il se peut parfaitement qu'une frappe au missile anti-Israël se conjugue à une opération commando du Hezbollah en Galilée, comme ce fut le cas en août 2019, soit il y a un an jour pour jour.
A l'époque, une attaque au drone israélienne en Syrie puis une sortie à Zahiya au sud du Liban avaient coûté la vie à Hassan Zbib et Yasser Daher, deux combattants de la Résistance libanaise qui a riposté par une spectaculaire opération commando en plein nord des territoires occupés et visant le dimanche 1er septembre 2019, un véhicule militaire de l'armée israélienne dans le secteur d'Avivim, avec son cortège de "morts et blessés" évidemment occulté, côté sioniste.
Le 21 juillet, Israël a officiellement fait passer sa guerre contre la Résistance à une étape supérieure, parfaitement inconscient que le pacte stratégique Syrie/Iran a définitivement changé la donne : et dire que le Khordad-3 n'est qu'une toute petite partie de la méga surprise que la Résistance a préparée pour Israël. La nature de la riposte de la défense aérienne syrienne ne correspond plus aux données du renseignement militaire sioniste, puis qu'il s'agit d'une toute nouvelle architecture que la collecte du signal et le renseignement humain n’ont pu signaler à l’avance.
Cela signifie que les cartes sont rebattues. Mardi, le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations unies, Bachar al-Jaafari, a réaffirmé que le Golan syrien occupé fait partie intégrante du territoire syrien et que son retour sur la ligne du 4 juin 1967, par tous les moyens garantis par le droit international, restera une priorité pour la politique syrienne. Et ce n'est pas un rappel dans l'air.
« Les usurpateurs israéliens continuent d'occuper les terres arabes, y compris le Golan syrien, depuis cinquante ans, au mépris flagrant des dispositions de la Charte des Nations unies, droits internationaux et des centaines de résolutions adoptées par l'ONU. Le soutien de l’actuelle administration américaine à Israël et à ses plans expansionnistes a atteint un niveau sans précédent. IL est temps que cela s'arrête », a dit al-Jaafari
La Russie et son accord aérien avec Israël ? Interviewé par la chaîne iranienne arabophone Al-Alam, Hadi Faqhi, diplomate iranien, a révélé récemment qu'en 2015, à Moscou, le général Qassem Soleimani, alors commandant en chef de la Force Qods, s’était mis d’accord avec la Russie sur deux lignes rouges à respecter si la guerre de libération du Golan commençait: « Moscou a demandé au général Soleimani que l’Iran s’engage à ne jamais demander de l’aide à la Russie lors de confrontation avec Israël ».
« L’Iran a accepté, a déclaré le diplomate, à condition que la Russie ne s’ingère pas dans la confrontation entre l’Iran et la Syrie contre l’entité d’occupation, ni par air ni par terre ».
C'est visiblement le cas. Surtout que ce mardi à Moscou, Zarif a remis une importante lettre de Hassan Rohani au président russe Vladimir Poutine pour proroger "l'accord stratégique Moscou-Téhéran" signé sous l'ère de l'ex-président Mohammad Khatami.