La loi César ratée: " On ne cherche pas à renverser Assad"

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La loi César ratée: " On ne cherche pas à renverser Assad"

James Jeffery, envoyé spécial de Washington pour la Syrie, a déclaré que l’organisation des récentes élections de l’Assemblée du peuple syrien (Parlement) était un « acte de provocation contre les Syriens ».

Dans une interview diffusée le 21 juillet par Rasio Sawa (une station de radio en langue arabe financée par le gouvernement des États-Unis), James Jeffery est directement intervenu dans les affaires intérieures de la Syrie en prétendant que la tenue des récentes élections du Parlement syrien aurait été révélatrice du « manque d'intérêt de Bachar al-Assad à son peuple ».

Il a ajouté que les États-Unis maintiendraient leurs pressions continues sur le gouvernement syrien dans tous les domaines économiques, politiques et diplomatiques.

James Jeffery a prétendu également que la position de la Maison-Blanche vis-à-vis du gouvernement syrien profiterait d’un large soutien arabe et international et que les deux partis majeurs aux États-Unis (républicain et démocrate) étaient tout à fait d’accord à ce sujet.

Interrogé sur le but final des pressions américaines sur Damas, l’envoyé spécial de Washington pour la Syrie a déclaré que le but de la Maison-Blanche n’était pas de changer le régime en Syrie : « Nous ne demandons pas une victoire totale. Nous ne disons pas qu’Assad doit partir. Nous resterons donc très prudents et essayerons de pousser le gouvernement syrien à changer son comportement », a-t-il prétendu.

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