Cette "bulle de feu" qui a illuminé le 31 août dernier, lors de l'avant dernière attaque au missile de croisière israélien le ciel du sud de la Syrie aura été la sonnette d'alarme tirée à l'oreille US/Israël qui n'a pas tardé deux jours plus tard, le 2 septembre à tenter à inverser la donne, sans succès : absorbés par leurs analyses de pacotille qui y voyaient un motif de rivalité plutôt qu'un plan parfaitement prémédité, les stratèges US/Israël n'auraient jamais cru que ce pacte militaire signé en juillet dernier entre l'Iran et la Syrie avec la grande bénédiction de la Russie laquelle avait ouvert dès le mois de mai sa base aérienne de Hmeimim aux vols militaires iraniens, se traduise si rapidement en acte; mais ils avaient tort.