"Le dialogue entre Téhéran et Paris peut aplanir le terrain au rapprochement des visions des deux pays", affirme l’ambassadeur de la RII à Paris.
Le diplomate iranien, Ali Ahani, l’a rappelé, samedi, lors d’une rencontre avec les membres de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat français, indiquant que le dialogue peut constituer une partie des efforts réciproques, pour faire se rapprocher les points de vue des deux parties. Rappelant les relations de longue durée des deux pays, qui sont, malheureusement, influencées par l’affaire nucléaire iranienne, l’ambassadeur iranien, à Paris, a regretté que le montant des échanges commerciaux franco-iraniens, estimé, en 2011, à plus de trois milliards et demi d’euro, ait baissé, en 2012, à moins d’un milliard. Ali Ahani a réitéré le respect de toujours de la RII envers ses engagements, dans le cadre du TNP, pour déplorer le fait que l’Agence internationale de l’Energie atomique se trouve sous des pressions politiques, qui l’empêchent de remplir ses missions professionnelles. «Les activités nucléaires de l’Iran ne visent aucun but militaire, les caméras de l’Agence supervisent 24 heures sur 24, tous les sites nucléaires de l’Iran, et enregistrent, avec rapidité, les activités d’enrichissement de l’uranium, sorti des centrifugeuses», a-t-il fait remarquer.