Un mandat d’arrêt livré par la magistrature irakienne contre Trump concernant le dossier de l’assassinat de Soleimani et d’Al-Mohandes s’ajoute à l’échec d’une tentative US de renouveler l’embargo sur la vente d’armes à l’Iran, sans oublier l’humiliation qu’ont vécue les États-Unis après l’attaque au missile du CGRI contre la base d’Ain al-Asad en Irak, et ce alors que la Résistance irakienne semble être le principal destinataire des armements iraniens.
Depuis le lâche assassinat des deux commandants de la Résistance en Irak, les Américains ont été, à maintes reprises, humiliés tant au niveau militaire que politique sur le plan international. En effet, après l’attaque balistique iranienne visant la base militaire américaine à Aïn al-Asad en Irak, qui a largement discrédité les États-Unis non seulement dans la région, mais dans le monde entier, Washington s’est efforcé de faire prolonger l’embargo sur la vente d’armes à l’Iran et de déclencher le mécanisme de Snapback pour ainsi durcir sa politique de pression maximale, mais toutes les tentatives à ce propos ont échoué et ont été même bloquées par les alliés européens des États-Unis.
Un autre grand choc infligé aux Américains était la décision de la Justice irakienne de délivrer un mandat d’arrêt à l’encontre de Donald Trump pour l’assassinat des deux commandants de la Résistance, qu’il avait ordonné en janvier 2020.
Tous les événements précités constituaient une sorte de résistance face aux mesures illégales et arrogantes des États-Unis et ont prouvé au monde entier que l’époque d’un monde unipolaire était bel et bien révolue. Maintenant, tout le monde sait que les États-Unis, eux aussi, devront revendiquer les conséquences de ce qu’ils font.