Pour être inouïe, elle l'est cette annonce du Premier ministre syrien Hussein Arnous qui a fait part et pour la première fois depuis le début de la guerre 2011 que sept pétroliers en route pour la Syrie avaient été piratés ces dernières semaines et que deux d'entre eux avaient été mêmes pris pour cible avant de prendre feu en mer Rouge. Sans évoquer la partie qui serait à l'origine de ces attaques, le PM qui défendait son bilan devant l'Assemblée du peuple syrien, est revenu sur la double attaque contre les deux pétroliers syriens en mer Rouge "qui datent d'octobre 2020", et qui ont « retardé leur arrivée de plus d'un mois, à la suite de quoi la raffinerie de Baniyas a arrêté sa production, entraînant une pénurie des dérivés pétroliers nécessaires pour répondre aux besoins du pays en essence et diesel ».