La France envisage des « actes symboliques » par rapport aux crimes commis à l’époque de la colonisation et de la guerre d’Algérie, mais annonce qu’il n’y aura « ni repentance ni excuses », a annoncé ce mercredi l’Élysée dans un communiqué.
Plus de 60 ans après la fin de la guerre d’Algérie (1954-1962), les relations entre Paris et Alger restent tendues en raison des crimes commis par la France pendant la colonisation et les huit années de la guerre d’indépendance d’Algérie après 130 ans de colonisation française.
Macron est le premier président de la République française né après la fin de la guerre d’Algérie. Il avait confié à l’historien Benjamin Stora de lui remettre un rapport sur la colonisation et la guerre d’Algérie, rapport qui a été remis à l’Élysée ce mercredi.
L’historien a préconisé, notamment, de créer en France une commission « Mémoire et vérité », chargée de proposer des « initiatives communes entre la France et l’Algérie sur les questions de mémoire » afin de réconcilier les deux rives de la Méditerranée, mais exclut la nécessité de toute excuse aux Algériens.
Emmanuel Macron participera à trois journées de commémorations dans le cadre du 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie en 1962.
L’Algérie a demandé à maintes reprises à Paris de présenter ses excuses aux Algériens pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis pendant la colonisation.