Vendredi 29 janvier à Paris, le chef de l’État français, Emmanuel Macron, a déclaré que des négociations sur l’accord nucléaire iranien conclu en 2015 avec les grandes puissances mondiales seraient très strictes et devraient inclure l’Arabie saoudite et ses voisins. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, a rejeté la participation de « toute nouvelle partie », voire « tout nouveau dialogue ». Pour Khatibzadeh, « l’accord nucléaire est un document multilatéral international qui a été approuvé par la résolution 2231 du Conseil de sécurité et qui ne pourra pas faire l’objet de nouvelles négociations ». Le porte-parole de la diplomatie iranienne a souligné qu’aucun nouveau pays ne pouvait rejoindre l’accord nucléaire.
La servilité flatteuse de Macron pour certains régimes arabes réactionnaires de la région découle d’un vide de soutien qui a suivi la défaite de Donald Trump aux élections américaines.