Ce dimanche 7 février, l'émissaire spécial du Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, est attendu à Moscou où il devra remettre, lors d'une rencontre avec son homologue russe, le président de la Douma, une importante missive au président russe Vladimir Poutine. Du contenu de cette lettre, une première, les analystes ignorent tout mais tout porte à croire qu'un tournant serait sur le point de se produire dans les liens bilatéraux. En novembre 2017, soit deux ans après l'engagement militaire russe en Syrie, le président Poutine a rencontré le Leader en personne et les échanges ont décidé de la suite à donner au partenariat irano-russe au Moyen Orient?
La missive que le président du Parlement iranien, Ghalibaf, présentera ce dimanche 7 février au chef du Kremlin, et que certains milieux bien informés qualifient de "feuille de route stratégique post-libéralisme" ira-t-elle ouvrir les portes à une alliance stratégique entre la Russie et l'Iran, membre actif sinon vecteur de la puissance émergente qu'est l'Axe de la Résistance? Il est vrai que le nouveau président américain Biden qui s'accroche tant bien que mal aux oripeaux du néolibéralisme mourant a lancé un casus belli en bonne et due forme à la Russie, lors de son discours du 5 févier, en n'allant pas par quatre chemins : " America is back! Les États-Unis ne "s'écraseraient" plus face à la Russie".