Les récents incidents survenus au sein de l’armée américaine en Irak et le développement des groupes takfiristes en Syrie ont long à dire sur le transfert illégal de militaires et d'équipements par les troupes US depuis l'Irak vers la Syrie, bien que le phénomène soit récurrent; l’approche de la Résistance semble avoir fait preuve d’efficacité.
Arrivées en territoires syriens notamment depuis le passage illégal d’al-Walid dans le nord-ouest de l’Irak, les troupes américaines établissent principalement leurs bases militaires à l’est de la Syrie ; un grand nombre d’entre elles ayant été établies ces derniers temps aux alentours du champ pétrolifère d’al-Omar à Deir ez-Zor et les régions d’Aïn Divar et de Qamichli à Hassaké dans le nord-est de la Syrie.
Quitter l'Irak, seul moyen de rester en sécurité
Suite à l’assassinat des deux hauts commandants de la Résistance le 3 janvier 2020, le Parlement irakien a adopté une loi exigeant le retrait des troupes américaines d’Irak. Le délai de la mise en œuvre de la loi parlementaire ayant expiré, certains groupes de la résistance islamique irakienne qui considèrent inutile tout dialogue avec Washington, ont menacé d'expulser les troupes américaines par tous les moyens possibles.
S’étant fixé pour mission d’attaquer les convois militaires et les bases US en Irak, de petits et grands groupes ont, par ailleurs, proclamé leur existence. Ils ont publié les vidéos montrant l’ampleur de leurs opérations dont la dernière en date menée par le groupe Saraya Awlia al-Dam contre l’aéroport d’Erbil a amené la chaîne britannique BBC à affirmer que l’Irak n’est plus un endroit sûr pour les Américains.