Déblocage de 3 milliards de dollars d'actifs iraniens bloqués en Irak, en Oman et en Corée du Sud et retrait du groupe yéménite Ansarallah de la liste noire des États-Unis : tels sont les signaux positifs qu'a envoyé l’administration américaine pour négocier avec l’Iran. Or Téhéran exige toujours la levée de toutes les sanctions qui lui sont imposées illégalement.
La région reste dans l'attente d'une solution proposée par les parties iranienne et américaine sur la manière de relancer l'accord sur le nucléaire. Chaque partie tente naturellement de décrocher le maximum de profits avant de s’engager dans de nouveaux pourparlers.
Les stratégies sont néanmois différentes d'une partie à l'autre : l'administration Biden accélère son rythme dans le sens de ses promesses électorales portant sur le programme nucléaire iranien et la réduction des interventions militaires américaines à travers le monde, en particulier au Moyen-Orient.