Cette seconde « explosion terroriste » en l'espace de huit mois, qui a visé le dimanche 11 avril, à peine quelques heures après le passage du président Rohani, le méga site d'enrichissement de Natanz, et qu'Israël a revendiquée à mot couvert, alors même que le chef du Pentagone se trouvait au même moment à Tel-Aviv pour dire à l'armée israélienne qu'elle est désormais "majeure et vaccinée" et qu'il lui appartient à s'assumer si jamais une grande guerre, à savoir une guerre irano-irako-yéméno-syro-sud libanais venait à éclater contre l'axe de la Résistance, - puisque cet axe n'est ni la Chine ni la Russie et que le moment venu, il n'hésiterait un seul instant, à passer à l'acte, à tirer de supers missiles sur Aïn al-Asad, à descendre des P8, E11 A, Global Hawk, à faire saigner l'US Army en Irak et en Syrie, à capturer des marines US ou britanniques, à bousiller leurs navires, leurs sous-marins, à les frapper même au domicile... bref à briser en mille morceaux le pseudo aura de superpuissance US, son principal fond de commerce à travers le monde, a été peu porteuse.