Ce tonitruant raid au triple drone qui a visé le vendredi 16 avril et moins 24 heures après la frappe visant la base US au Kurdistan irakien, Harir, celle que les troupes US détiennent à al Anbar, la fameuse Ain al-Asa a rompu une tradition, celles des roquettes mm qui ont visé ces dernières semaines, les deux bases Harir et Aïn al Asad. Est-ce un changement de tactique de combat? visiblement. Le 3 février et le 16 mars la Résistance irakienne a frappé à coup de roquettes de précision visiblement de type Arash-4, 107mm Harir et Aïn al-Asad. Une salve de 24 engins a visé à Erbil la partie la mieux protégé de la base, soit selon certaines informations, les unités de renseignements CIA/Mossad. L'attaque aurait laissé deux morts, deux officiers bien que les Américains ne l'aient pas reconnu officiellement.
Quelques jours plus tard, soit le 16 mars, la base ultra fortifiée US à al-Anbar, située à l'est de la province et largement fortifiée depuis la frappe iranienne du 8 janvier 2020 a été visée. une salve de 10 roquettes tirée d'une zone située à quelques mètres de la base dans un champ. Cette fois les Américains ont prétendu avoir perdu un "contacteur" des suites d'une "crise cardiaque". Dans l'un comme l'autre cas, les coups se sont donc avéré douloureux et bien efficaces; pourquoi alors passer au drone?