Après près de deux décennies d’occupation militaire de l’Afghanistan par les États-Unis qui avaient promis une aide d’environ 90 milliards de dollars pour renforcer les forces militaires et de sécurité du pays, l’armée afghane n’est point équipée d’armes lourdes sophistiquées.
Débutée suite aux attaques du 11 septembre, l’invasion de l’Afghanistan par les États-Unis marque l’une des occupations les plus longues de ces dernières décennies qui devraient prendre fin le 11 septembre de l’année en cours, selon l’annonce officielle du président américain ayant décidé de mettre fin à la plus longue guerre de l’histoire américaine.
Les discussions sur la formation de l’armée afghane ainsi que des forces sécuritaires et de la police de l’Afghanistan par le soutien retentissant des États-Unis et de l’OTAN ont été déclenchées en 2002, mais seulement sur le papier : en ce mois d’avril 2021, l’armée afghane ne dispose presque aucune arme lourde, à savoir des chars, l’artillerie ou des lance-roquettes tandis que le nombre de ses forces terrestres n’est que de 180 000 et les forces aériennes 7 000.
Un certain nombre de chars T-55 et T-62 de l’ancienne ère soviétique, des véhicules blindés de la série BMP de la même période, quelques canons de 122 et 130 mm et lance-roquettes Grad constituent toute la configuration dont dispose l’armée afghane en matière d’armes lourdes.