Il y a peu, le commandant en chef du CentCom reconnaissait devant le Congrès le fait que l'armée de l'air US opérait sans "supériorité" dans le ciel du Moyen-Orient, du fait des "drones et des missiles de l'Iran et de ses """mandataires""", qui surgissent du néant, échappent à tous les radars et s'abattent "exactement là où il faut ". Ils ne tuent pas mais ils pétrifient. Puis McKeznie a affirmé que tant que "l'énigme de ces appareils ne seront pas percé", l'US Air Force, avec ou sans Patriot sera vulnérable. Mais c'est quoi cet énigme? Une armée de l'air assymétrique, totalement "démocratisée", et qui n'a besoin ni de base aérienne, ni de gros dépenses, a-t-elle vaincu une force classique composée de F-35, de F22, de F-18, de P-8.... et ainsi de suite?
La revue militaire US, The Drive rapporte dans son numéro en ligne daté de 4 mai comment les Américains en ont déjà compris le danger, au lendemain de la spectaculaire attaque de drone en essaim d'Ansarallah contre Aramco, un certain septembre 2019. " Ne croyez pas qu'on est resté les bras croisés, le commandement secret des opérations spéciales conjointes et d'autres entités gouvernementales américaines opérant en coopération avec l'US Army, ont mis au point un LEAP Long Endurance Aircraft Program), au Moyen-Orient conçu pour être extrêmement silencieux et avoir une apparence extérieure inoffensive. Mais ce drone dérivé du planeur propulsé par Pipistrel Sinus, s'est écrasé à l'aéroport international d'Erbil en Irak l'année dernière." Et comment? "Le drone a percuté le sol, a rebondi dans les airs, puis est redescendu pour finalement s'immobiliser le long de la piste. L'accident a fait que l'hélice montée à l'avant a heurté le sol et que le train d'atterrissage s'est effondré. Il a également causé des dommages suffisamment importants à l'aile droite pour que du carburant fuit au sol."