Fin mars 2021, le chef du CentCom a débarqué au Liban avec pour mission très particulière d'aller inaugurer une "pompe à eau" au sud du pays. Pour les observateurs, cette étrange et inhabituelle initiative qui avait mobilisé six hélicoptères de combats affrétés par l'armée de l'air libanaise aux Yankee, avec à leur bord des forces spéciales, des agents et des cartographes de la CIA restait une grosse énigme jusqu'à ce que des fuites fassent état d'un arrière plan signé US/Israël et visant à localiser les stocks de missiles tactiques sous terrains du Hezbollah que la frappe semi-nucléaire du 4 août 2020 contre Beyrouth avec son cortège d'affabulation, de contre-vérité anti Résistance n'avait pu neutraliser.
Keneth McKezie a ainsi survolé la zone "grise", Ghazzee-Mazraat Deir al Ashayer qui surplombe la frontière libano-syrienne, et qui se trouve à seulement quelques dizaines de kilomètres de la capitale syrienne, Damas et qui de surcroît relie la vallée de la Bekaa au sud du Liban, à quelques pas du Mont Hermon, en se félicitant dans le même temps de la totale maîtrise du renseignement US/Israël d'avoir su, enfin mis le grappin sur les "introuvables missiles libanais". Depuis cette date, il ne s'est passé que 2 mois et déjà McKenzie remet ses compteurs à zéro pour se rappeler qu'au Moyen-Orient, c'est irréversible, l'ère post-US et partant post-Israël a inexorablement commencé. En effet, tout le discours du mercredi soir 25 mai du secrétaire général du Hezbollah, émaillé d'hommages appuyés aux commandants des brigades de Qassam et de Qods, a été axé autour d'un seul et unique élément : la surprise!