A peine 10 jours après le sommet de Genève où Biden a promis à Poutine de ne plus toucher à l'Ukraine à condition que la Russie accepte de travailler avec les USA en Syrie, c'est-à-dire à en tolérer la présence dans le nord est, voire à l'est où les Yankee continuent à pomper le pétrole, les céréales, à réprimer dans le sang les tribus , à alimenter à partir de deux des 33 bases illégales en Syrie, à savoir al Tanf et Hassaké, un trafic aéro-blindé de terroristes en direction de Homs mais aussi de l'Irak, le compromis a du plombe dans l'aile : côté russe des choses, la soi-disant volonté US de ne plus attiser les velléités anti russes de Kiev a été contrebalancé par cet espèce de fol aventurisme de sa Majesté qui a poussé la Royal Navy d'aller violer les eaux de la Crimée qu'elle dit appartenir à l'Ukraine par HMS Defender interposé à bord duquel se trouvaient des commandos marins russes et ukrainiens. D'ailleurs Londres a affiché un mépris total quand Moscou a convoqué son ambassadeur après avoir ouvert le feu sur son navire de guerre et accusé le ministre britannique de la Défense d'avoir ordonné en personne cette suprême provocation en mer Noire.