Les Etats Unis semblent vouloir changer ses pions, dans le jeu dangereux qu'ils mènent, en Syrie.
Pire, le Qatar, le gros prion serait prêt à quitter le jeu!! Selon les sources proches de l'opposition syrienne, citées par le journal "Al-Arab", le Qatar aurait informé Al-Khatib, le Chef de la coalition des oppsoants syriens, qu'il mettrait fin à sa colossale aide financière à Khatib et Cie, à compter du mois de mars. En effet, des problèmes d'ordre financier, cela fait un certain temps que M.Khatib y fait face, lui qui a du mal à payer les salaires des membres de son administration et les membres de son conseil militaire. Salim Edriss, le Chef du haut Conseil militaire des opposants vient, lui aussi, de tomber en disgrâce et d'être rayé de la liste des entités soudoyées par Doha. Cette information, selon le site, a, littéralement, choqué Al-Khatib et lui a inspiré de très grosses inquiétudes. Le Qatar dit vouloir punir de la sorte "cette opposiotion anti-Assad" de ses "manquements au devoir d'unité et de solidarité". Il dit que l'offre de dialogue d'Al-Khatib à Assad a provoqué de très fortes dissensions, au sein de l'opposition, et "ceci est impardonnable". Et puis, Al-Khatib a osé rencontrer le ministre iranien des A.E, à Munich, où se déroulait la Conférence sur la sécurité. Mais qui croit à ces balivernes? En effet, le Qatar, étant le plus grand acteur de la politique US, dans la région, a reçu l'ordre de laisser tomber ses ex-protégés syriens. Les Etats Unis reprocheraient à Doha son soutien aux extrémistes islamistes et aurait présenté au Qatar un document, qui prouve que l'un des convoi d'armes transités, par lui, est tombé dans l'escarcelle d'Al-Nosra, en Syrie. Et puis le Qatar,"cher et admirable émirat des déserts", trempe bien dans la louche affaire de l'assassinat de l'ambassadeur Christopher, au consulat US, à Benghazi. Belhaj, le bourreau salafiste libyen, et sa bande, qui reçoivent l'aide et le soutien qatari, ne sont pas étrangers à cette affaire, qui a terni le mandat de Clinton, à la tête de la diplomatie US. Ce qui a, surtout, déplu aux Américains, c'est l'indifférence totale de Doha à ses mises en garde et avertissements. En dépit des appels de Washington, le Qatar a continué, longtamps après la mort de Christopher, à nourrir les miliciens salafo-wahhabites libyens, en son sein. Le Qatar aurait, donc, floué les Américains : en hissant au sommet du pouvoir, ses pions des Frères musulmans et des Salafistes extrémistes, deux faces d'une même entité, il a travaillé, pour son propre compte, tout en faisant croire à Washington de jouer son jeu! Les Etats Unis auraient informé, il y a quelques semaines, Doha, du fait qu'ils ne cherchaient pas le renversement d'Assad, à n'importe quel prix, et que sa stratégie consistait à travailler avec les forces laïques, modérées, dans le sens d'un dialogue avec Assad. Le soutien qatari a porté de gros préjudices aux opposants d'Assad et les a privés, de facto, de soutien international. La nouvelle équation américaine, en Syrie, est, donc, la suivante : élilminer le Qatar, tempérer les vélléités extrémistes de la Turquie et faire entrer un nouvel acteur : l'Arabie saoudite. Riyad estime, lui, qu'il faut appliquer un plan, comme celui du Yémen, en Syrie, et dit avoir proposé ce plan de yéménisation à Moscou et à Washington ..... reste à savoir si Moscou ira jusqu'à renoncer à ses intérêts, pour faire de la Syrie un Yémen, terre de trafic d'armes et de banditisme ,....