Le bureau du Premier ministre irakien a déclaré que le coordinateur spécial du président Joe Biden pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Brett McGurk, avait discuté de l'avancement du processus de retrait des troupes américaines d'Irak avec les dirigeants du pays.
McGurk a rencontré jeudi 15 juillet le Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi pour discuter des relations entre Washington et Bagdad et du mécanisme de retrait des troupes américaines d’Irak.
Il a déclaré aux responsables irakiens que les troupes américaines quitteraient l'Irak.
« D'abord les troupes et puis les autres effectifs quitteront l'Irak », a-t-on appris des sources bien informées.
Les pourparlers stratégiques américano-irakiens ont débuté en juin 2020. Depuis la première réunion, l'expulsion des forces américaines a été sérieusement abordée et un calendrier de retrait a été fixé mais n’a pas été mis en œuvre.
Qassem al-Aaraji, conseiller à la sécurité nationale de l'Irak, a précisé que lors des pourparlers avec les Américains, les deux parties ont convenu qu'aucune base militaire américaine ne resterait en Irak.
Avant les pourparlers stratégiques américano-irakiens, le Comité de coordination des factions de la résistance irakienne, a publié un communiqué exigeant un calendrier clair pour le retrait de toutes les forces américaines d'Irak.
Le Comité a déclaré qu'il ne soutenait les pourparlers stratégiques que s'ils aboutissaient à l'établissement d'un calendrier clair pour un départ des États-Unis, et que sinon les combattants de la Résistance recommenceraient à attaquer les bases et les forces américaines en Irak.
Reste à savoir si en Irak les États-Unis pourront mener le même jeu qu’en Afghanistan : simuler un retrait tout en activant des cellules terroristes à l’effet de faire croire à une escalade de la crise sécuritaires et se faire prier pour y retourner?