Un média américain révèle que le nombre de soldats US opérant en Irak ne devrait pas diminuer significativement et que les forces de combat restantes seront remplacées par du personnel concentré apparemment que sur des missions de conseil. Le Mais la question est de savoir si le Pentagone pourra effectivement rester sur le sol irakien en changeant simplement de peau ?
Les États-Unis annonceront le passage de l'armée américaine à un rôle consultatif en Irak d'ici la fin de l'année, selon la revue américaine Politico qui se réfère à ses sources proches du dossier.
Ce changement marquerait la fin officielle de la mission de combat américaine en Irak, mais n'inclurait pas de retrait de troupes.
Les responsables américains et irakiens finalisent le passage de la mission militaire américaine en Irak à un rôle purement consultatif d'ici la fin de l'année, marquant la fin officielle de la mission de combat américaine dans le pays, selon un responsable américain et deux personnes familières avec le dossier.
Les responsables prévoient d'annoncer ce changement lundi après la rencontre du Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi avec le président Joe Biden à la Maison-Blanche, selon l'une des personnes proches des discussions.
Dans le cadre du plan dont les sources ont souligné qu'il ne constituera pas un retrait des forces américaines du pays, un certain nombre de militaires américains resteront indéfiniment en Irak. Ces troupes fourniront un soutien logistique et consultatif, ainsi qu'une puissance aérienne, des capacités de renseignement et de surveillance dans la lutte contre Daech.
L'annonce marquera le point culminant d’une série de dialogues stratégiques entre l'Irak et les responsables américains sur la présence militaire américaine en Irak au cours des dernières années, a déclaré la source.
Bien que les chiffres globaux ne changeront probablement pas beaucoup - il y a environ 2 500 soldats américains en Irak aujourd'hui - les forces de combat restantes seront probablement redéployées, remplacées par du personnel concentré sur la mission de conseil, d'ici la fin de l'année.
Le changement, qui est discuté alors que les responsables américains et irakiens se sont rencontrés jeudi au Pentagone, marquera une autre transformation pour la présence militaire américaine en Irak, où les États-Unis ont déployé des troupes pendant la majeure partie des 18 dernières années.
Kadhimi a donné un aperçu de l'annonce dans une récente interview, affirmant que l'Irak n'avait plus besoin de troupes de combat américaines.
« Les Irakiens sont maintenant prêts à se lever et à se protéger. Nous n'avons plus besoin de troupes de combat américaines », a déclaré Kadhimi au Washington Post. « Dans le même temps, nous continuerons d'avoir besoin d'un soutien en matière de renseignement, d'une formation, d'un renforcement des capacités et de conseils. »
Suite au lâche assassinat par les forces américaines du général de corps d’armée iranien Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, et d’Abou Mahdi al-Mohandes, numéro deux des Hachd al-Chaabi, le Parlement irakien a adopté, en janvier 2020, une loi qui réclame l’expulsion des soldats américains du territoire d’Irak. Or, les États-Unis insistent pour maintenir leurs forces militaires en Irak sous un prétexte ou un autre.
Bien que les États-Unis suggèrent le passage de la mission militaire américaine en Irak à un rôle purement consultatif, les groupes de Résistance irakiens font part de l’arrivée du nombre de convois logistiques américains en Irak, ce qui, selon eux, contrevient à l’idée du changement de nature de la mission américaine dans ce pays.
En visite à Washington, le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hossein, a déclaré que le quatrième tour de discussions stratégiques Irak-USA serait le dernier tour.