Pour "Haaretz", qui revient sur la congrès annuel de l'AIPAC, le plus puissant lobby pro israélien; aux Etats Unis, "la manifestation est loin de se dérouler, dans une atmosphère normale". "En effet, quelque 12.000 délégués et représentants ont assissté à ce congrès, alors qu'il était entouré d'un hallo d'incertitude", et le journal cite les raisons suivantes, pour autant d'opacité et de doute :
-Israël n'a toujours pas son cabinet
-l'administration Obama II se cherche encore
-les coupes budgétaires US et ses indéniables impacts sur l'aide américaine à Israël
-un Moyen-Orient, plus que jamais explosif, et dont les défis, nombreux, ne trouvent aucune réponse
Toutes ces questions "ont empêché que l'AIPAC puisse, cette année, publier une déclaration finale où ses stratégies puissent figurer, clairement.
La tenue de ce congrès, avant la visite du Président Obama, aura été un autre problème posé au congrès de cette année, dans la mesure où Obama vient de nommer un "anti-Israélien", à la tête de la Défense. L'AIPAC a tenté de se garder à l'écart les débats houleux, qui ont entouré la nomination de Hagel, mais, selon "Haaretz", "il n'a pas réussi". "A Washington , on dit, désormais, que l'AIPAC n'a pas pu empêcher la désignation de Hagel".