Evidemment que Gantz, le ministre sioniste de la Guerre doit bluffer,, comme il vient de le faire à la sortie de sa rencontre avec le chef de la CIA ce mercredi,
et ce, en présence des militaires sionistes, en prétendant qu'Israël "est à même de changer la règle d'engagement" quand "il le souhaite" sur le front Nord, sinon comment amortir le choc qu'est ce double resserrement aérien autour d'Israël à la fois en Syrie puis au Liban. Fin juillet, les israéliens ont appris que la fin de la recrée en Syrien est sonnée et que leur campagne de guerre dans la guerre pourrait désormais s’avérer fatale; le triple raid du 18, 22 et 26 juillet contre les positions de la Résistance qui aurait du selon leurs calcules de pacotille servir à briser l'équation de forces issue de la bataille héroïque de mai de Gaza laquelle bataille a prouvé que l'avion ne peut rien contre le missile, a paradoxalement porté l'effet inverse, le ciel syrien devenu soudain un cimetière potentiel pour les F-16 sionistes.
Mais le triple raid de juillet a eu un autre effet dévastateur pour Israël. lequel? le seul des 18 missiles qui a échappé au filet renouvelé de la défense arienne Syrie-sud Libanais, a provoqué la mort de deux hauts officiers de la Résistance, un iranien et un libanais. Cette erreur sanglante a soudain étendu le terrain de la riposte aux mers de la région, avec cette attaque du 29 juillet contre "Mercer Street". Israël venait de perdre tour à tour l'impunité dans le ciel de la Syrie et l'insouciance navale dans le golfe Persique. Or puisqu'un faux-pas en entraîne d'autres, et que l'axe US/Israël en commet beaucoup et régulièrement, la riposte anti-Iran a été mise sur la table avec en toile de fond des menaces contre les "ports iraniens", les "navires iraniens" voire " les cargos iraniens", qui depuis deux ans font d'ailleurs l'objet d'attaques récurrentes sans que l'Iran laisse aucune d'entre elles sans réponse.
Cette campagne anti iranienne de menace à laquelle sont attribués divers objectifs, à commencer celui d'influer sur la ligne intransigeante nucléaire iranienne, visait à vrai dire à ramener les compteurs à zéro, à l’époque où les B52 et les B1 avaient encore leur mot à dire. C'était l'époque où le Sejjil n'existait pas ni Khoramshar, ni Qadr, ni Emad... qui ont entre autres type d'ogive la tête « multiple » ou « complexe », une combinaison d'un certain nombre d'ogives plus petites de façon à ce qu'une fois l'ogive principale détachée, ces petites têtes se séparent et touchent différents points en s'éloignant les unes des autres... Mais le risque, l'axe US/Israël/OTAN était prêt à le prendre tant est grand désormais le danger d'un effondrement total de la seule composante de l'armée US à faire de l'argent encore, US Air Force. Les Américains se sont mis alors à bombarder l'Afghanistan à coup de B-52 juste pour faire voir à l'Iran leurs bombes. The Hill est même allé jusqu'à plaider en faveur d'une livraison jusqu'ici interdite des B2 à Israël car c'est le seul avion US à disposer de bombes de 12 000 kg qui peuvent faire exploser des montagnes et des cibles en profondeur,et qu'il faudrait des B2 pour éliminer la Résistance et l'Iran en tête.
Mais c'était sans compter avec ces coups de théâtre dont la Résistance a le secret... Le front nord israélien asubi mercredi 2 août trois roquettes, et l'entité s'es laissé piéger en envoyant ses avions bombarder le sud du Liban, convaincu que le Hezbollah "empêtré dans la crise" n'irait pas répondre et qu’Israël continuerait dans la foulée à reprendre le terain perdu et à remplacer le ciel syrien par le ciel libanais. Les 12 roquettes lancées vendredi contre la Galilée n'ont pas fait de morts mais ont forcé les Yankées et leurs rejetons à ranger leurs B1 et leurs Mother Bombe. Evidemment, ces accointances druzes qu’Israël a envoyées harceler les tireurs de 12 roquettes ne lui ont pas été de grand recours, Nasrallah ayant promis de refaire le coup. Que Gantz fasse trop attention avant de se laisser emporter par les vagues promesses du nouveau chef de la CIA.