Depuis que Abdallah II de Jordanie a été intronisé Roi préféré de Biden au Moyen-Orient au point de louer pour 15 ans le ciel, la terre et les mers aux Marines, Ben Salmane se fait de moins en moins parler de lui. Riyad est-il tombé dans un méga piège qui lui a tendu dès 2015 Israël quitte à le priver de sa place centrale au sein du monde de l'islam ? Le 2e piège aura été ce projet fou Neom, tiré sur les comètes engloutissant les pétrodollars saoudiens au profit d'Israël. L'Arabie saoudite de Mohammed ben Salmane, a su dès le début qu’elle devait satisfaire le lobby sioniste pour bénéficier du soutien américain.
Dans un article publié vendredi 26 juillet 2019, le quotidien américain The Wall Street Journal révèle les contours de Neom:
« Les investissements injectés (...) dans l'économie saoudienne devraient atteindre 12.000 milliards de riyals d'ici 2030. Ce montant inclut 3.000 milliards de riyals (environ 800 milliards de dollars, 682 milliards d'euros) provenant du Fonds d'investissement public (PIF) saoudien. Vingt-quatre des plus grandes entreprises saoudiennes, dont la pétrolière Aramco, vont également contribuer à hauteur de 5.000 milliards de riyals (1,13 mds d'euros). Ces sociétés ont accepté de baisser leur niveau de dividendes afin de rediriger cet argent vers l'économie domestique en échange d'incitations financières. »
S'il est entièrement construit, Neom pourrait être le prochain Dubaï...
Evidemment il y a eu tout un fond politique à ce projet :
Situé aux confins de l'Arabie saoudite, là où la mer Rouge rencontre l'Égypte, il s'agissait de renforcer géopolitiquement Israël.