48 heures après que les Taliban eurent pris le contrôle de la capitale afghane sous les yeux ahuris d’un Israël dont la presse ne fait plus dans la dentelle pour dénoncer « la débandade de l’hyperpuissance américaine », « un débâcle militaire et stratégique d’une Amérique qui en 20 ans d’efforts n’a réussi d’un iota ni de réformer le peuple afghan, ni de construire une armée propre à protéger ses intérêts », quitte, ajoute cette même presse « à donner des idées aux Iraniens et ses alliés pour en faire autant en Irak, en Syrie, au Yémen » puisqu’«ils voient à quel point est facile pour les Américains de laisser tomber amis et alliés » presque « de les jeter en pâture aux ennemis », Israël a pris pour cible « Hader », village druze non loin du Golan occupé où il a visé un poste de contrôle de l’armée syrienne. Effectivement, pour une entité, traumatisée à vie par l’opération « Epée de Qods », opération marquée, rappelons-le, par des tonnes de JDAM et de GBU larguées en seulement 11 jours sur Gaza, mais stérile en termes militaires puisqu’incapable d’arrêter ne serait-ce que pour une heure, les vagues croissantes de missiles palestiniens tirés le sud et le centre d’Israël, la prise de Kaboul est autrement significative et elle signifie ceci : après l’échec en mai de F-35 Adir à Gaza, voici le débâcle en août de « B-52 » et de « F-18 super Hornet US » à Kaboul…