S'appuyant sur une politique de réalisme, Amman s'est finalement rendu compte que la question du “changement de régime” en Syrie est écartée et qu'il n'y a pas d'autre moyen que de s'engager avec Damas pour compenser les dommages causés à la Jordanie en raison d’avoir suivi la politique de Washington dans cette affaire.
Dans un communiqué publié le vendredi 20 août, le Kremlin a annoncé que le président russe accueillerait le roi Abdallah II de Jordanie lundi (aujourd'hui) à Moscou. Au menu: le dossier syrien et les préoccupations d’Aman pour réformer sa politique étrangère envers Damas afin d'éviter de nouvelles pertes, d’après le site Web Arabi 21.
Un mouvement diplomatique continu a récemment commencé sous la direction de la Jordanie, l'une des questions les plus importantes étant la question syrienne: le Royaume de Jordanie, en coopération avec l'Égypte et certains pays du golfe Persique, cherche à reconstruire la Syrie et à la réintégrer dans la Ligue arabe”, peut-on lire dans une note signée Mohammed al-Arsan publiée par Arabi 21.