Ce n’est vraiment pas le signe d’une « profonde amitié US » et d’un « engagement irréversible à préserver » le soi-disant « avantage militaire » d’un Israël dont le Premier ministre, chancelant, vient d’atterrir à Washington avec dans sa sacoche des « plans détaillés » pour poursuivre « le sabotage des sites nucléaires iraniens » que de largement médiatiser le refus du Pentagone de LIyod Austin de s’acheter le Dôme de fer israélien à l’effet de faire face aux « menaces de drones et de missiles de croisière », et ce, dans le sillage de la défaite historique des Patriot au Moyen-Orient que les drones yéménites et les roquettes irakiennes ont réduit en mille morceaux sous les yeux ahuris des Golfiens.
Ce devrait être d’autant moins compréhensible pour Bennett que juste avant sa rencontre de ce mercredi 25 août avec le chef du Pentagone, ce dernier avait fustigé la menace anti Israël de « l’Iran et de ses mandataires », se disant déterminé « à faire en sorte que le système Dôme de fer, épine dorsal de la DCA multicouche sioniste, « continue de protéger les Israéliens », dans une claire allusion à la catastrophique défaite du mois de mai d’Israël marquée par 11 jours de bombardement sans relâche de l’armée de l’air sioniste à raison de 150 sorties en moyenne par jour et de quelques centaines de tonnes de JDAM et de GBU larguées quotidiennement contre Gaza, les quels bombardement n’ont détruit que 1% de ses réseaux-silos à missiles sous-terrains de Gaza surnommés péjorativement « Metro » alors même que la moitié sud et centre de l’entité s’est fait noyer littéralement sous les 4000 missiles gazaouites, et que cette noyade-choc sous le tsunami balistique a littéralement épuisé et dès le 10e jour de la bataille, les stocks de missiles antimissile « Tamir ».