Conakry, capitale de la Guinée, s’est réveillée au son des tirs d’armes à feu et des mouvements militaires. Selon le magazine Jeune Afrique, il s’agirait d’une tentative de putsch menée par des éléments du Groupement des forces spéciales (GPS).
Des tirs nourris d’armes automatiques retentissaient ce 5 septembre dans le centre de Conakry, capitale de la Guinée, et de nombreux soldats étaient visibles dans les rues, ont rapporté plusieurs témoins dans la matinée.
« À la suite d’une tentative de coup d’État militaire des tensions sécuritaires ont éclaté dimanche 5 septembre dans la capitale ouest-africaine, Conakry », ont fait savoir les médias en rapportant que des images de l’arrestation du président guinéen ont été diffusées.
« La tentative de coup d’État aurait été menée par les éléments du Groupement des forces spéciales (GPS), une unité d’élite de l’armée aussi bien entraînée de l’armée nationale de Guinée dirigée par un ancien légionnaire de l’armée française, Mamady Doumbouya », a indiqué le magazine Jeune Afrique.