Beaucoup d'observateurs se demandent ce vendredi à quoi rime cette soudaine allusion quelque peu angoissée du ministre des Affaires étrangères sioniste, en visite catastrophe à Moscou, au dossier du Golan. Et ce, alors même que lors d'un point de presse conjoint avec Lavrov, ce dernier a dit que la Russie respecte le principe de "préservation de la sécurité d'Israël" et s'oppose à ce que la Syrie devienne "un terrain de règlement de compte". Au fait, pourquoi cette allusion au Golan occupé ? Israël est-il inquiet des évolutions rapides dans le sud syrien d'une part à Deraa où ses territoires se sont pliés, d'autre part au Golan transformée par l'armée syrienne et la Résistance en une véritable base balistique anti-Israël ?
"Le ministère israélien des Affaires étrangères est arrivé ce jeudi 9 septembre à Moscou après les tentatives infructueuses de l’armée israélienne de frapper la Syrie", a-t-on appris du site web militaire russe Avia-pro.