Est-ce un remake du Golan que la Russie de Poutine faire voir là aux israéliens? Depuis le coup de colère du MAE de l'entité, lors de son point de presse conjoint avec Lavrov à Moscou, où Lapid a presque crié "Israël ne restitue pas le Golan à la Syrie", une crainte croissante semble s'emparer des milieux militaires en Israël. Surtout par tout ce qui se passe à Deraa. Ce dimanche et pour la troisième journée consécutive, l'armée russe s'est affichée en parade avec l'armée syrienne à Deraa al-Balad, une armée syrienne, accompagnée par ses unités de forces populaires. Or Israël n'est pas aussi bête pour ne pas comprendre que cette force volontaire créée, entraînée par le Hezbollah et la Résistance vient de remporter là une victoire stratégique sur Israël puisque désormais maître de Deraa al-Balad et ce, sur le dos des "rebelles armés" que l'entité, via ses réseaux au Golan, finançaient à l'effet d'insécuriser le sud de la Syrie. Un peu pour enfoncer le clou, le centre de réconciliation russe a tenu à souligner ce changement radicale de la donne, en affirmant que les forces syriennes et russes ont hissé le drapeau national syrien en haut des bâtiments officiels comme pour signer la fin de "la rébellion".