Le dimanche 12 septembre, à peine quelques heures après une tonitruante frappe drone-missile contre le QG du Mossad, enfouie quelque part au cœur de la base US à Erbil, un QG ciblé pour la première fois au mois d’avril, et partant fortifié depuis, et surtout mis en connexion par satellite interposé avec les « agents kurdes » du Mossad surnommé PEJAK, les mêmes agents que le CGRI a pulvérisé ce jeudi lors d’une opération éclair près de ses frontières avec l’Irak à coup de sept missiles sol-sol et une belle nuée de drones à sens unique, Benny Gantz, ministre israélien de la Guerre a craqué : il est vrai que depuis six jours, date à laquelle les six combattants du Jihad islamique de la Palestine et du Fatah ont réussi à ratatiner à « coup de cuillère », une citadelle sécuritaire sioniste, Gilbao, que les Allemands ont dressés à l’intention d’Israël, manière se racheter d’Auschwitz sur le dos des Palestiniens, Gantz a bien les nerfs à fleur de peau surtout qu’en dépit de la mobilisation de toute son armée, de la Jordanie voisine, de l’Autorité autonome voire des unités du CentCom basées désormais à Tel-Aviv pour scanner quelque 27000 km carrés sur quoi s’étalent les territoires occupés de la Palestine, deux des six héros courent toujours.