Les États-Unis d’Amérique qui se targuent d'avoir les meilleurs stratèges du monde qui lui auraient offert au moins pour 20 ans, et sur un plateau d'or, le sort des États-nations du Moyen-Orient, se devrait à l'heure qu'il est se dire : Diable, il est trop fort, ce Hezbollah ! Car à mesure que le temps passe et que le coup de « pétroliers iraniens » joué par la Résistance libanaise se prolonge dans le temps et dans l'espace, le piège se referme plus hermétiquement sur l'Amérique : Après avoir mis sens dessus dessous le poulailler US au Liban, de sorte même que les plus anti- Hezbollah des Libanais en sont devenus les fervents partisans, poussant ainsi à la formation d'un gouvernement en rade depuis plus d'un an, les États-Unis sont sommés d’œuvrer, méga-paradoxe, à la levée de César. Ce faisant, c'est à la consolidation des liens Syrie-Liban que ces mêmes États-Unis devront travailler après plus de quinze ans d'efforts censés couper le point entre deux sœurs jumelles Syrie et Liban que tout absolument tout relient. Efforts commencés en 2005 avec ce « false flag » criminel signé Israël et qui a visé l'ex- PM Hariri en prélude à l'expulsion de la Syrie du Liban et partant à l'ouverture du ciel libanais à titre d'arrière base sur l'aviation sioniste qui n'a pas tardé quelques six ans plus tard en 2011, à s'en servir contre la Syrie.