Il y a eu quelque chose de particulièrement subtile qui s’occultait derrière ce discours du 13 septembre de Nasrallah aux apparences économiques où il a refusé tout triomphalisme, discours qu’il a voulu au contraire dédier comme une promesse de fin de crise à tous les Libanais, les mêmes que l’axe US/Israël prend en otage depuis bientôt deux ans, rien que pour les faire payer d’avoir refusé de lui livrer sur un plateau d’argent, et le Hezbollah et son arsenal militaire, même quand une bombe semi nucléaire a dévasté le 4 août 2020 leur capitale, Beyrouth et que cette attaque qui ne sera jamais élucidée puisque secret défense US/Israël, a précédé un fort inhabituel débarquement de troupes navales alliées, avec navire de guerre et fusiliers marins à l’appui, un débarquement dont la mission consistait ni plus ni moins à prendre d’assaut les villages du sud, à les fouiller, au besoin, maison par maison, et ce, à la recherche des missiles tactiques du Hezbollah, accusé d’avoir caché du nitrate dans le dépôt 12 et anéantir deux tiers de Beyrouth.