Que ce soit des drones MQ-9 US, évacués précipitamment en plein été 2021 des bases américaines au Qatar et au Koweït pour être redéployés dans le nord de la Jordanie et ce, à travers quelque 14 bases aériennes de l’armée du royaume dont le ministre de la Défense vient de se rendre à Damas pour « des coordinations » post-revers d’Israël à Deraa, ou des F-16 israéliens qui depuis le 1er septembre, n’ose plus refaire leur « campagne de guerre dans la guerre » puisque le ciel syrien est désormais placé sous la chape d’un essaim de missiles intercepteurs de différents types, qui opèrent de façon synchrone et suivant une logique de guerre asymétrique comme quoi la « mobilité » fait la force et rend groggy tout adversaire, ou encore ces 60 chefs terroristes daechistes héliportés il y a deux jours depuis la prison Nakfar contrôlée par les FDS à Qamichli vers la base US à Shaddadeh à Hassaké où ils auraient été vaccinés avant de partir pour cet autre camp illégal d’al-Tanf avec peut-être pour mission de se faire sauter en route une fois arrivée à Al-Mayadin, haut lieu de la Résistance, cette méga déflagration qui a secoué dans la nuit de dimanche à lundi 20 septembre, l’ouest d’Abou Kamal relève d’une tentative destinée à réintégrer le champ de bataille dans le ciel.