Que le général Mike Milley, chef d’état-major US qui donnait en décembre dernier, juste après le putsch électoral anti Trump, des « coups de file aux Chinois » pour les rassurer que même si ce dernier déclarait la guerre à la Chine, façon de s’offrir une seconde chance à la tête de la Maison Blanche, l’US Army ne le suivrait point, en vienne à tenir une « réunion secrète » avec son homologue russe, réunion dont le contenu n’est évidemment pas révélé mais où auraient été abordés à la fois la Syrie et l’Afghanistan, cela prouve que l’heure « syrienne » est trop grave pour les Yankee : Au fait, à en juger la teneur du communiqué que vient de publier ce samedi un peu précipitamment le Pentagone où il dément que le général Milley, aurait tenté de convaincre son homologue russe, Valery Gerasimov, du bien-fondé de davantage de contact militaires Russie-USA en Syrie, y compris et pourquoi pas « d’organiser des manœuvres militaires conjointes», terme qui désigne sans doute des « patrouilles conjointes » comme celle menée à Idlib avec l’armée turque, l’observateur averti comprend que les Américains se trouvent au seuil d’une débandade à l’Afghane dans l’est de la Syrie.