Le Qatar ne va pas offrir, du jour au lendemain, d'aide financière, à l'Egypte.
«Du moins pour l'instant, Doha n'accorde plus d'aide financière au Caire», a affirmé, aujourd'hui, le ministre qatari des Finances, Youssef Kamal. Selon Farsnews, qui cite les médias égyptiens, le ministre des Finances du Qatar a affirmé que son pays avait fait part d'une aide de 5 milliards de dollars, et qu'il n'avait pas l'intention d'augmenter le niveau de son aide à l'Egypte. Depuis la révolution de 2011, le Qatar a été le pays à avoir le plus investi, sous forme de prêt ou compte bancaire, auprès de la Banque centrale égyptienne, pour devenir la source principale d'aides étrangères à ce pays. Vu la réduction des réserves en devise égyptiennes, sur fond de tensions politiques, et le retard dans l'obtention d'un prêt de 8,4 milliards de dollars du FMI, on s'attend à ce que le Caire ait recours à Doha, pour demander davantage d'aides financières. Des sources bien informées, au ministère égyptien des Antiquités, ont laissé entendre que certains pays du golfe Persique ont proposé audit ministère de pouvoir louer des sites anciens de ce pays, pour des durées de 3 à 5 ans, en contrepartie de 200 milliards de dollars. A ce propos, le responsable en charge des monuments historiques, au sein du ministère des Antiquités égyptien, a affirmé que son pays avait reçu une telle proposition, de la part du Cheikh Hamad bin Khalifa Âl-e Thani du Qatar, une proposition que soutiennent, selon lui, les Frères musulmans et le parti Liberté et Justice.