Dans la conjoncture où le président américain tente de suggérer que les Américains et les Européens n’auraient aucun problème pour garder leur foyer au chaud pendant cet hiver, et que le pétrole iranien ne pèserait pas grand chose sur le sort énergétique de l'Europe, la flambée des cours de brut parle autrement. Et si les Américains qui soufflent sur la crise de l’énergie en Europe reine qu'en cherchant la petite bête à la Russie tantôt en Ukraine tantôt en Pologne, cherchaient avant tout à mettre au pas énergétiquement l'Europe en refusant de lever les sanctions pétrolières contre l'Iran surtout que ce pétrole iranien continue à alimenter la Chine et à aller partout bon lui semble, en Syrie, au Liban et au Venezuela, grâce au mécanisme déjà avéré du contournement des sanctions dont l'Iran a secret et qu'il partage avec ses alliés?