Les choses commencent réellement à se compliquer pour l'axe US/Israël en mer Rouge alors même qu'à quelques pas de là, en Méditerranée orientale, Israël dit vouloir organiser encore une fois "le plus grand exercice" de son histoire : non pas pour faire face au Hezbollah ou à Gaza qui, en mai dernier l'a mis au pas en à peine 11 jours, mais pour bombarder l'Iran si "les pourparlers de Vienne n'aboutissent pas au démantèlement des missiles iraniens et à la fin de l'axe de la Résistance". Certes, ce bombage de torse paraît quelque peu décalé au moment où l'aile la plus pro US aux Emirats, Gharghash, dit s'opposer à des sanctions anti-Iran, même si le dialogue à Vienne échoue. Mais l'entité sioniste dont le navire prend l'eau de toute part, n'a pas d'autre choix. Ainsi, le ministre israélien de la Guerre, Benny Gantz, et le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, prévoient d'organiser un exercice conjoint contre les installations nucléaires de l'Iran, selon un haut responsable de l’administration Joe Biden.
Le responsable américain a évité de parler des détails d'un éventuel exercice entre les États-Unis et Israël, mais la chaîne télévisée sioniste « Kan » a rapporté: « Aux prochains exercices Washington/Tel-Aviv, prendront part des dizaines d'avions, dont les F-35, F-16 et F-15, des avions de reconnaissance et des ravitailleurs.
Israël a l'intention de mener un exercice conjoint avec les États-Unis au-dessus de la mer Méditerranée pour simuler la distance d’environ mille kilomètres que ses avions de chasse doivent parcourir pour des attaques éventuelles contre les installations nucléaires iraniennes.