Les exercices militaires de grande envergure organisée par le CGRI au cours desquelles une réplique de Dimona a été pulvérisée à coup de drones et 16 missiles balistiques synchronisés ont suffi à faire pâlir les Sionistes. A cet égard, The Jerusalem Post s’est intéressé dans son édition du 25 décembre au dévoilement d’un nouveau lanceur de drones iranien au cours des manœuvres baptisées « Grand Prophète-17 ».
L'attaque contre la réplique de l’installation nucléaire de Dimona a eu lieu lors du récent exercice militaire Grand Prophète-17 menée conjointement par le CGRI et son armée de l'air.
« L’Iran dispose de divers types de drones mais c'est la première fois qu’un nouveau lanceur de drones en essaim iranien est révélé au public. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des menaces de l'Iran », rapporte le journal.
L’Iran a dévoilé un nouveau lanceur de drones, capable de lancer à des intervalles bien chronométrées cinq drones de différents types ; un lanceur mobile propre à être embarqué à bord des camions. Il pourrait donc être déguisé en fret et ressembler à n'importe quel autre camion commercial sillonnant les routes.
« Nous savons maintenant que le Shahed-136 n'est pas seulement un drone-kamikaze mais aussi un drone de combat. L'Iran a conçu une nouvelle façon de lancer les drones en essaim, dans le but de viser des cibles vulnérables ou pour sonder les défenses aériennes », a averti le journal.
Il précise que le Shahed-136 est un drone de taille moyenne et qu’il contient une ogive, ce qui en fait une arme potentiellement dangereuse et difficile à identifier en raison de ses dimensions et de sa faible section radar.
Une attaque simultanée de missiles et de drones a été simulée avec succès contre le centre nucléaire de Dimona. 16 missiles balistiques et 5 drones-kamikazes ont été employés à cet effet ce qui témoigne de la tentative délibérée de l'Iran de menacer directement Israël.
Dans le passé, les Etats-Unis détenaient exclusivement la technologie des drones, mais maintenant, l'Iran, la Chine et d'autres puissances sont entrées en jeu.
« L'Iran a beaucoup investi dans la technologie des drones kamikazes. Des rapports récents du Centre « Alma » pour la recherche et l'éducation suggèrent que le Hezbollah pourrait avoir environ 2 000 drones, dont beaucoup sont basés sur des modèles iraniens », rapporte le Jerusalem Post.
Pour sa part, l'expert militaire russe Yuri Lamin dans une interview avec le journal russe Kommersant, a déclaré que « le tir de 16 missiles balistiques iraniens lors de l'exercice a montré que les menaces de l'Iran ne sont pas sans fondement. »
L'analyste a souligné que quatre des missiles étaient capables d'atteindre le territoire israélien depuis l'Iran. Les missiles Zelzal et Zulfiqar n'atteignent pas Israël directement depuis le territoire iranien, mais il est donc possible que leur utilisation pendant les exercices soit un signal d’alarme.