Les récents exercices militaires conjoints du CGRI font toujours couler beaucoup d’encre. En quoi ces manœuvres ont-elles été différentes des précédentes ? Quoi qu’il en soit, le monde entier a constaté qu’après les manœuvres, de hauts responsables israéliens ont montré une certaine reculade dans leur soi-disant langage martial.
Des unités des forces terrestre et maritime, et celles de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), ainsi que des unités du Bassidj (force populaire) ont participé à l’exercice conjoint Grand Prophète-17 qui avaient lieu à partir du lundi 20 décembre pendant cinq jours sur les côtes iraniennes du golfe Persique, dans le détroit d’Hormuz ainsi que dans la zone générale des provinces de Homozgan, Bouchehr et Khouzestan (sud et sud-ouest du pays).
Les unités participantes se sont entraînées à une vaste gamme d’opérations, y compris les opérations au drone (UAV), le bombardement de cibles spécifiques, la destruction de navires ennemis avec des missiles antichars, les opérations militaires amphibies menées, une spécialité des commandos des Saberin, les opérations de destruction d’engins explosifs et les opérations d’assaut héliportées, à quoi s’ajoutent une couverture sans faille de défense aérienne de la zone où se déroulaient les manœuvres, sans oublier la destruction des cibles sur sol et en mer par le feu d’artillerie avec une performance des chars modernisés, et une utilisation inédite des munitions de proximité et le tir de missiles de croisière navals à précision.