Lors d’une cérémonie organisée en ce lundi 3 janvier à Téhéran, à l’occasion du deuxième anniversaire de la mort en martyr du général Qassem Soleimani, ancien commandant de la force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le président iranien Ebrahim Raïssi a fait allusion à l’initiative du leadership de la Révolution de parler avec une grande clairvoyance de « l’école de Hâdj Qassem Soleimani ». « Le Leader a présenté Hâdj Qassem, pas comme un individu, mais en tant qu’une culture, une voie et une école », a affirmé Ebrahim Raïssi. « Et l’école de Soleimani survivra malgré la terreur et les missiles », a affirmé le président Raïssi, ajoutant que l’école de Hâdj Qassem est « le prolongement de celle de l’Imam Khomeiny, le fondateur de la Révolution (Que son âme repose au paradis) et de l’Imam Khamenei (Leader de la Révolution islamique ».
« Hâdj Qassem croyait du fond du cœur que “nous le pouvons” ; dans la logique de Hâdj Qassem, il n’y avait aucune place pour des excuses du genre : “ cela n’est pas possible”, “il y a des obstacles et nous devons faire des compromis d’une manière ou d’une autre”. La résistance, l’art de connaître l’ennemi et de combattre l’ennemi avec zèle, tout cela constituait les principes de base de l’école de Hâdj Qassem. Il a su agir en s’imposant comme une école, une cause sublime.
Le général Soleimani était certes une figure militaire, mais il ne devait pas être considéré uniquement comme une figure militaire de haut rang. Évidemment, il maîtrisait l’art de reconquérir les terres occupées, mais Dieu lui avait accordé un art encore plus important ; celui de conquérir les cœurs ».