Le samedi 29 janvier, alors même que les officiers du CentCom, se demandaient, hébétés, comment est-ce possible qu’une « roquette irakienne de pacotille » sur une salve de huit roquettes tirées la veille contre la piste d’atterrissage de la base Victory, puisse atteindre le cockpit d’un avion US stationné de plusieurs millions de dollars de manière à le mettre hors circuit et ce, en l’espace de quelques secondes sans que des batteries de DCA, CRAM, bien que activées et
plantées à proximité, ne soient foutus ni de l’abattre ni même de l’intercepter, cette base Victory qui sert de QG secret à l’US Air Force dans toutes ses opérations aériennes anti-Résistance et que dissimule et protège l’aéroport civil de Bagdad, un peu comme cet autre QG aérien américain qu’est al-Tanf à Homs et que les gentils soldats libérateurs entourent d’un bouclier humain du nom de camp de réfugié de Rukban, de très mauvaises nouvelles sont tombées en provenance de Hassaké.
Au fait si la mystérieuse roquette irakienne qui à en juger sa redoutable précision pourrait avoir été de la gamme « Fajr » équipé d’une part d’ailerons aérodynamiques de forme trapézoïdal pour contrôle et commande et stabilisation et de l’autre, de dispositif d’autoguidage et flaireur de type laser et optique pour ne pas rater la cible, remet à travers ce trou béant littéralement en cause la suprématie aérienne US en Irak, de roquettes similaires viennent d’en faire autant à Hassaké-Nord.
Dans la nuit de samedi à dimanche, quatre roquettes, selon les yankee, de pacotille mais visiblement d’une extraordinaire technicité se sont abattus sur la base ultra protégée US, d’al Shaddadeh où drones Mc-4 et Mc-9 tout comme les hélico Apache décollent et atterrissent au moins depuis 20 janvier de façon récurrente non pas comme le prétendent les médias atlantistes pour « mater une mutinerie de daechistes » à la prison de Ghouiran, al-Sinaa, mais très exactement pour entre autre deux objectifs, d’abord recaser l’US Air Force dans le ciel syrien, maintenant que la Russie de Poutine a créé l’agréable surprise de rompre l’infaillibilité du soutien russe à Israël et de contrer non seulement les raids israéliens contre la Syrie, en escortant des MiG 29 et MiG 23 de l’armée de l’air syrienne dans le ciel du Golan occupé et sur la rive est de l’Euphrate mais encore affirmer sa pleine disponibilité à servir de « protecteur » aux frappes aériennes de riposte que la Syrie s’apprête à lancer au Golan occupé, si l’entité procède au moindre agissement aérien nouveau.