Est-ce une victoire à la Pyrrhus que cherchent les Américains à qui l'Iran continue à fermer toute porte de dialogue avant qu'ils ne suppriment les sanctions anti iraniennes? Toujours est-il que le ton est monté ce dimanche à Téhéran où pour la première fois depuis le début des pourparlers de Vienne, le MAE iranien a évoqué la perspective d'un échec, soulignant qu'en cas de revers, ce sont les Américains qui en sont coupable. Au fait personne ne peut confirmer le contraire y compris les allié les plus proches de Washington dont la position se distingue par une confusion totale autour de leur politique iranienne puis un triple non, non à la levée des sanctions, non à garantir un retour sans départ US à l'accord nucléaire, non à la possibilité de vérifier si oui ou non leurs sanctions ont été véritablement levées ou s'agit-il de mesures uniquement cosmétiques. Le ministre iranien des Affaires étrangères met en garde contre le double jeu occidental sur le « texte » et le « calendrier » à Vienne, le président Raïssi soulignant que tout accord à Vienne devrait inclure la levée des sanctions, une garantie valable et la clôture des questions et revendications politiques.