L'Iran répondra-t-il à la « surprenante » invitation saoudienne de tenir le cinquième round des négociations de Bagdad ? Et quel est son rapport avec la fin imminente des négociations nucléaires de Vienne et l'aggravation de la crise ukrainienne ? Et comment Téhéran sera-t-il le plus fort et Riyad le plus faible dans les deux cas ? Quelles sont les répercussions de tout cela sur la guerre au Yémen, s’interroge le rédacteur en chef de Rai Al-Youm.
« Le prince Faisal bin Farhan, le ministre saoudien des Affaires étrangères, a confirmé lors de sa participation à la conférence de Munich sur la sécurité que son pays se réjouit d'organiser un cinquième cycle de pourparlers directs avec l'Iran malgré l'absence de progrès substantiels lors des quatre cycles précédents qui se sont tenus à Bagdad », et il a appelé l'Iran à « changer son comportement dans la région ». Mais les souhaits sont une chose, et l'évolution des réalités sur le terrain en est une autre », a écrit Abdel Bari Atwan dans son éditorialiste du 20 février.