Littéralement sous le choc par le méga coup de la nuit de 21 à 22 février du président Poutine où ce dernier a signé d’un coup de plume l’annexion pure et simple de deux provinces ukrainiennes de Lougansk et Donetsk afin d’éviter à la Russie, en pleine composition d’alliance en Asie de l’ouest, à avoir sur les bras une guerre d’attrition sans fin sur son flanc ouest, potentiellement propre à en bouffer la force et à la confondre dans ses ambitions géostratégiques, à la pousser surtout à quitter la Syrie d’abord le Moyen-Orient ensuite, à rompre tout bonnement avec la Résistance, projet à quoi aspire dès le début du scénario ukrainien une Amérique de Biden, le monde occidental n’ fait que très marginalement fait écho à un triple événement, sans doute à tort puisque davantage d’attention aurait pu lui épargner peut-être l’électrochoc ukrainien :
Entre le 21 et 22 février, peu après que le régime israélien dont le MAE vient de trancher en soulignant qu’en cas de guerre US/Russie, « Tel -Aviv restera éternellement ancré dans le camp américain », eut reconnu avoir raté l’interception d’un drone de reconnaissance du Hezbollah en Galilée Nord, et ce, en dépit d’une vaste opération « aérienne hybrides » impliquant tour à tour "Dôme de fer", les F-16 et les Apache de l’armée de l’air sioniste , les États Unis ont fait parler leurs pantins émiratis pour annoncer primo la création d’une coalition anti drone Israël/Emirat/Arabie, secundo la tenue à Abou Dhabi d’une conférence intitulée «Plate-forme sans pilote, leur développement et leur endiguent », tertio, une nouvelle initiative de l’unité Task Force 59 de l’US Navy consistant à lancer une patrouille de cent vedettes rapides –drones sous marins sans pilotes dans le golfe Persique, à l’effet, et là on innove guère, d’assurer la sécurité de navigation.