Heureusement qu'en politique le ridicule ne tue pas : près de 12 ans après l'arrivée des premiers contingents de l'armée d'occupation turque dans le nord de la Syrie où le Sultan Erdogan a tout fait pour faire disparaître les traces de l'Etat syrien, sa monnaie et son identité en y imposant tout ce qui fait de cette zone, une "province tuqrue", il n'y voit que de la tragédie : A Istanbul où il a accueilli les pourparlers de trêve Russie/Ukraine un peu comme en son temps ceux d'Astana, il a affirmé que la Turquie a des relations humaines, politiques, économiques et historiques, aussi bien avec la Russie qu'avec l’Ukraine et qu'Ankara déploie des efforts intenses en vue de mettre fin à la guerre entre les deux pays tout en déplorant « les tragédies humaines qui ont été vécues auparavant en Syrie " et qui "se déroulent actuellement en Ukraine »! et d'ajouter : "Ces événements ont montré, à nouveau, l'importance de préserver l'intégrité territoriale de la patrie ainsi que la liberté et la dignité du peuple : « Nous ne devons point oublier que celui qui n'a pas de patrie n'a pas non plus de liberté, et celui qui a perdu sa liberté perd par là même sa dignité, et celui qui perd sa dignité subit toute forme de catastrophes et de tragédies ».