L’Arabie saoudite veut se débarrasser des fardeaux de sa guerre au Yémen et transformer son agression militaire contre le pays en un conflit interne des yéménites.
Le matin du 7 avril, la capitale saoudienne, Riyad, a été témoin d’un événement assez surprenant, lorsque le président démissionnaire du Yémen Abd-Rabbo Mansour Hadi a limogé son adjoint, Ali Mohsen al-Ahmar, de son poste, avant de publier une déclaration selon laquelle le pouvoir a été transféré à un conseil présidentiel dirigé par Rashad Al-Alimi, et qui compte parmi ses membres sept personnalités influentes qui se répartissaient parallèlement entre le nord et le sud du Yémen.
Selon un article d’Al-Araby al-Jadeed, il s’agit du deuxième conseil présidentiel à être formé après la réalisation de la réunification du Yémen en 1990, et le sixième depuis la naissance du régime républicain au Yémen du Nord. En effet, le premier conseil présidentiel a été annoncé au Nord après la révolution qui a renversé l’ancien régime en 1962.