Lors d’une réunion jeudi avec le président russe Vladimir Poutine, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a fait part du contrôle total de l’armée russe sur Marioupol, ville portuaire clé du Donbass sur la mer Noire.
Vladimir Poutine parle même de succès. Mais plus de 2 000 radicaux fidèles à Kiev restent retranchés dans l’usine Azovstal. Le président russe en a annulé l’assaut, préférant les assiéger. Que s’est-il passé à la dernière minute ? Pourquoi les unités tchétchènes qui avaient promis la « libération » de l’usine de la sidérurgie ont-elles été stoppées dans leur démarche ? Plus d’un analyste reprend celles des informations qui évoquaient il y a quelques jours la présence des officiers de l’OTAN, dont un général du Pentagone dans l’usine. Tout à l’heure l’Ukraine demandait a ce qu’un corridor humanitaire soit ouvert pour les évacuées et ce après plusieurs tentatives d’assaut héliportées pour les sauver lesquelles tentatives ont échoué.