1er pétrolier US à fuir le Kurdistan irakien

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1er pétrolier US à fuir le Kurdistan irakien

Israël tiendra-t-il longtemps dans le nord de l'Irak ? A en juger le contenu des échanges entre le président du Parlement irakien en escale à Téhéran et les hôtes iraniens l'entité risque le pire si elle persiste. La frappe aux Fateh-110 du CGRI, le 13 mars, contre Erbil a fini par repousser ExxonMobil hors du Kurdistan irakien.

Lors d’une rencontre avec Mohamed al-Halbousi, président du Parlement irakien en visite à Téhéran le 27 avril, le président iranien, Ebrahim Raïssi a espéré que le Parlement irakien adoptera les lois nécessaires pour empêcher la formation de facteurs qui menacent la sécurité des voisins et perturbent la stabilité de la région.

Al-Halbousi a également rencontré le ministre des Affaires étrangères de la RII, Hossein Amir-Abdollahian, ce dernier ayant mis en garde que les contre-révolutionnaires et les séparatistes iraniens ne devraient pas trouver refuge en Irak pour menacer l’Iran.

La visite fait suite à celle effectuée par le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hossein, au cours de laquelle, M. Amir-Abdollahian a souligné que la République islamique d'Iran ne peut accepter que ses frontières soient mises en danger par les États-Unis, le régime israélien et des éléments terroristes et séparatistes.

Les avertissements des autorités iraniennes interviennent alors que le géant américain du pétrole et du gaz, ExxonMobil, a arrêté ses activités pétrolières dans la région du Kurdistan et quitte la région, d’après le site Web Middle East business intelligence.

En présence de l’ancien secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, ExxonMobil a signé en 2011 six contrats avec le gouvernement régional du Kurdistan pour l'exploration dans six champs pétrolifères, selon le rapport publié sur le site de la société américaine.

Sans explorer de pétrole, ExxonMobil a transféré, au cours des dernières années, la plupart de ses parts dans ces champs à des entreprises partenaires. Dans un rapport, l’hebdomadaire Mees a classé les principales sociétés pétrolières américaines, dont ExxonMobil et Chevron Corporation, ainsi que Total France, comme étant incapables de développer des champs pétrolifères.

Cependant, les compagnies pétrolières russes Gazprom et Rosneft ont une présence active dans l'industrie pétrolière et gazière de la région du Kurdistan. Turkish Energy Generation, UAE Danagaz et le Pearl Gas Consortium sont eux également actifs dans la région, aux côtés des compagnies pétrolières norvégiennes DNO, du British Gulf Golf Club et de plusieurs petites entreprises européennes et canadiennes telles que Shamaran.

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