Tout au long du mois d'avril les différentes agences de presse occidentales ont fait état d'une supposée reconfiguration de force en Syrie qui viserait à voir les forces russes se retirer de certaines de leurs positions stratégiques dans le nord et le centre de la Syrie au profit de la Résistance dans ce qui ressemblerait à un retrait syrien de l'armée russe post guerre en Ukraine, qui ne dirait pas son nom. Evidemment aucune source indépendante n'a confirmé ces informations qui parlent d'une délimitation de l'armée russe confinée désormais à T4, à Hmeimim et à Qamichli, soit dans des localités où la Russie dispose de trois bases aériennes de taille.
Or, cette campagne très dirigée autour d'un supposé retrait russe en faveur d'un renforcement de la présence de "l'Iran et de ses mandataires" est loin d'être anodine: alors même que fin avril a été marquée par de très violentes attaques aux missiles contre l'occupation US des champs pétroliers syriens avec en toile de fond des tirs de missiles contre al-Omar à Deir ez-Zor ou encore des attaques à l'explosif contre les convois de pétrole syrien détourné par les Yankée depuis la Syrie en direction de l'Irak, et qu'en Irak aussi, les raffineries pro Israël du clan Barzani ont subi elles aussi des explosions, le ciel syrien a été la cible des agressions.