Benjamin Netanyahu a mis en garde jeudi dans une interview à la BBC contre la livraison d'armes à tous les rebelles en Syrie.
"Armer les rebelles pose la question de quels rebelles et quelles armes, C'est une question extrêmement difficile pour chaque pays", a déclaré le chef du gouvernement israélien.
M.Netanyahu s'est rendu à Londres pour les funérailles de l'ex-première ministre britannique Margaret Thatcher et a eu l'occasion de s'entretenir avec le chef du gouvernement britannique David Cameron, fervent partisan de la levée de l'embargo sur les livraisons d'armes aux adversaires du régime de Bachar el-Assad.
Le premier ministre israélien a toutefois refusé d'indiquer s'il avait appelé son homologue britannique à maintenir cet embargo expirant fin mai.
"Nous sommes inquiets que des armes capables de changer l'équilibre des forces au Proche-Orient tombent entre les mains des terroristes", a-t-il dit, évoquant des groupes islamistes et Al-Qaïda dans les rangs de la rébellion syrienne.
En deux ans, le conflit en Syrie a fait plus de 70.000 morts et des centaines de milliers de réfugiés. Les rebelles syriens bénéficient d'un soutien oocidentaux. Damas affirme que des milliers de mercenaires étrangers, y compris des commandos de groupes terroristes, combattent dans les rangs de l'opposition armée.
Paris et Londres ont à plusieurs reprises annoncé leur volonté d'armer l'insurrection syrienne.